Jour 2 (à Stockholm)
Au matin du 2eme jour, on apprécie son petit déjeuner à la maison. Le yaourt au muesli attendait son heure.
On ne sort pas trop tôt, on sait bien que ce n'est pas la peine.
On embarquera donc, à Slussen, une fois le soleil bien levé, un paquet de mouchoirs fraîchement acheté, sur le petit bateau qui nous amènera sur l'île : celle de Djurgården.
Une fois débarqués, on se laisse mener par la foule. Et on se retrouve devant le musée en plein air, du XIXe siècle, Skansen. Ça tombe bien, il fait beau.
On prend le temps (beaucoup) de flâner entre les boutiques de briques rouges,
la (très) vieille église en bois,
les fermes authentiques, la boulangerie ancienne, les lits encastrés dans les murs, les chaises en bois sculpté, les ruches en plein air, les ours, les loups, les phoques, les élans. On a mal aux jambes.
On quitte Skansen et on marche encore un peu vers l'est, jusqu'à Rosendals Trädgärd.
On sait bien qu'on ne sera pas déçus parce qu'on adore les serres, les verrières, les jardins.
On regarde les petites pousses et on passe commande. On mange le premier hareng de sa vie.
Dans le décor tant aimé qu'est celui du jardinier.
On va, bien évidemment, après ça, partir à la conquête d'un dessert...
...sans canelle, toujours. Et on trouve le spécimen parfait de la viennoiserie roulée sucrée au chocolat noisette qui nous ferait vivre ici pour toujours.
On finira quand même par s'en aller, le coeur bien lourd, parce qu'il faut laisser la place. On jette un dernier coup d'œil à toutes celles qu'on aurait voulu emmener dans notre bagage...
À partir de là, on ne fait pas l'erreur (gravissime) de reprendre le bateau jusqu'à Susslen alors qu'on a prevu d'aller trainer les souliers du côté d'Östermalm. Non, non, non.
On longe la berge jusqu'au Vasamuseet, on y entre à la rigueur s'il vous reste des forces et quelque esprit clair... (J'aurais tant voulu...)
Louer un vélo. Si, ça aurait été parfait de louer un vélo.
On continue comme ça (sans se perdre, sans confier la carte à l'homme, donc) jusqu'à la grande artère qui mènera aux rares boutiques ouvertes (résistantes du week-end de Pâques) au milieu des avenues chics et ordonnées de ce riche quartier.
Après s'être fait tirer le portrait raté au photomaton de l'Urban Outfitters, avoir acheté une petite carte pour chacun des petits, un calendrier pour la maison, on se traîne jusqu'à notre point de ralliement. On fraude évidemment, on n'a plus d'argent.
On récupère au passage de quoi se substanter pour la soirée... On ne veut plus arpenter le pavé!
On s'allonge. On mange. On fait le tigre qui attaque avec les dents. On regarde Ciao Pantin. On se mouche (fort) mais pas parce qu'on pleure, parce qu'on est malade. On finit Ciao Pantin (seule).
On finit. Ciao Pantin(e). Donc.
Bon, nous aussi on va aller à Stockholm bientôt, c'est décidé ! Et on repartira sur vos traces !
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