Ce qu'on fait là. Toute l'histoire.



A l'origine, il y a deux copines qui écrivaient et puis qui n'écrivent plus... Il y avait des concerts, des voyages autour du monde, des Cosmopolitains à la pelle, des virées nocturnes, des weekend à la campagne, des chansons au coin du feu, des découverts à la banque, des rêves pleins la tête...

Et puis elles ont grandi, elles se sont rangées et maintenant elles vont devoir se séparer... Alors, pour avoir le sentiment d'être toujours là, juste à côté, tu sais si tu as besoin, passe donc, elles commencent un nouveau blog.
L'une en Picardie, l'autre en Francilie, chacune à la recherche de ce qui fait encore la beauté de sa nouvelle vie, vie de trentenaire, de mère au foyer, de femme nouvellement engagée, de prof affirmée, d'amie fidèle, toujours.

Ce blog est donc un vaste fourre-tout et un bordel assumé avec une seule contrainte : une photo par jour. Il s'adresse à elle, à elles, à eux, à vous et à moi. Entre donc.

lundi 29 février 2016

dimanche 28 février 2016

Jour #59

Le bilan et l'élan

"Alors, les vacances, c'était comment?"

Pour sûr, il fallait s'y attendre à cette question. Et il fallait savoir quoi dire. Alors j'essayai de mettre en ordre tout ce qui remuait en moi depuis six jours. 

D'un coup, comme ça, j'avais envie de dire que c'était super, que c'était beau, que ça sentait bon là-bas. Que les montagnes de sapins à perte de de vue, ça donnait le vertige, qu'on se sentait comme une toute petite chose dans la magnificence de la nature, qu'on ne savait pas par quel bout la prendre, par où l'apprivoiser. C'était quelque chose.

Oh, ça aurait été plus commode si on n'avait pas oublié le porte-bébé, si on avait mieux préparé et balisé les sentiers, si on avait eu plus de soleil, si on avait eu plus de neige, si on avait eu un meilleur sommeil, une chambre supplémentaire, une paire de gants plus étanches, mais... non, ce n'est pas à cause de tout ça...

C'était quoi cette petite masse au creux de l'estomac, là, juste là. Ca devait forcément être autre chose. Non, les litres de chocolat chaud-croissants et les tonnes de tartiflette-saucisse-frites n'y étaient pour rien non plus (et pourtant).
C'était encore autre chose...

C'était la petite braise qui sommeille, entre les courses à l'école, les goûters calibrés, les bains olympiques et les soirées abandonnées. La petite braise qui se disait éteinte parce qu'elle n'avait pas été très bien entretenue. Personne ne l'avait alimentée, pas de souffle, ni de tisonnier pour elle. Elle était laissée pour morte. 
Et puis, elle est si petite, la petite braise, minuscule quand on regarde ce qui existe déjà, partout autour, les autres qui créent, qui font, qui assurent, qui mènent et qui font rêver.

Alors c'est quoi cette petite masse au creux de l'estomac, là, juste là?
Derrière la tête de l'enfant, qui vient se réfugier, sur le ventre réconfortant de la Maman, il sommeille toujours, ce besoin, celui de créer, faire, assurer et mener pour continuer de rêver.

Alors les yeux se réveillent, les poumons se remplissent, on regarde loin devant, on voit comme c'est beau.
On ne sait pas très bien comment, on ne sait ni vraiment pourquoi mais il va falloir qu'elle sorte, de là. Un jour. 

Est-ce qu'il ne faudrait pas attendre que la tête de l'enfant laisse la voie libre? Il va donc falloir encore patienter un peu... mais trouver le temps de souffler dessus de temps en temps, en partant vers des horizons nouveaux, quand il le faut.

"Alors, c'était bien les vacances? - Oui, c'était super."


Raconter les vacances autour des spécialités ramenées.

samedi 27 février 2016

Jour #58

Celui qui avait eu la politesse de déclarer sa varicelle le dernier jour et signa ainsi, la fin des vacances à la montagne.


vendredi 26 février 2016

Jour #57

Celui qui gagnait sa petite médaille...
...et celui qui perdait ses petits cheveux (pour la première fois).

jeudi 25 février 2016

Jour #56

Au matin du cinquième jour, ils découvrirent avec des yeux plein de sommeil, mais émerveillés, que la nuit les avait gâtés.
La confiance des derniers jours aidant, ils tentèrent un parcours désert mais durent faire demi-tour à mi-chemin sous peine d'être engloutis par la poudreuse.

mercredi 24 février 2016

Jour #55

Le quatrième jour, ils sacrifièrent le créneau de la sieste pour transmettre au plus grand la passion de l'aventure (et de la nature).
Première rando pour le grand : 2h, 6km et des pelles de rochers sautillés.

mardi 23 février 2016

Jour #54

Et le troisième jour, ils bravèrent la pluie, le froid et le vent pour ne pas rater la moindre occasion de skier. Ils se requinquèrent à coup de chocolat chaud...
...et troquèrent le chemin de la départementale contre une excursion rapide (car peureuse) dans la forêt communale.
On appréciera, au passage, la pose, des plus naturelles, pour réussir à garder le petit en place. Rusée.

lundi 22 février 2016

Jour #53

Et le deuxième jour, ils trouvèrent le chemin jusqu'aux pistes et ils inscrivirent le grand au cours des petits Piou-Piou...
...ils firent ensuite la nocturne du Carrousel (et du pédiatre) pour vérifier que le vomi du petit, lâché au milieu de l'Offisme de tourisme, sur le joli Parka bleu de la Maman, n'était autre que la conséquence malheureuse de la conduite inconsciente du Papa dans les virages montagnards.

dimanche 21 février 2016

Jour #52

Et le premier jour, après un périple sur glace, dans les hauteurs, (et après avoir fait un peu de luge), ils décidèrent qu'il était plus sage de découvrir les Vosges par la base : le vert...

...ils longèrent donc le petit chemin de la départementale.

samedi 20 février 2016

Jour #51


Celle qui se faisait happer par l'heure des histoires un jour de départ en vacances mais qui prenait le temps de voir son grand rire devant Charlie Chaplin...


...et prendre la route.

vendredi 19 février 2016

Jour #50


Celle qui ne comprenait pas pourquoi son corps ne ressemblait pas tant à celui du modèle accroché à son nouvel achat.

jeudi 18 février 2016

mardi 16 février 2016

Jour #47


8h27 : commencer par courir derrière celui qui allait chez la nourrice en bécane.

jeudi 11 février 2016

Jour #42


Prendre soin de placer les élèves avec les vivres les plus intéressantes devant et se servir allègrement.

mercredi 10 février 2016

Jour #41


Celui qui avait les cheveux qui poussaient, qui disait "toutou" (pour coucou) et qui mettait son manteau (presque) tout seul.

mardi 9 février 2016

samedi 6 février 2016

vendredi 5 février 2016

jeudi 4 février 2016

mercredi 3 février 2016

mardi 2 février 2016

lundi 1 février 2016

Jour #32


Défendre ce que l'on croit être juste, même si on doit y laisser toute son énergie.