Ce qu'on fait là. Toute l'histoire.



A l'origine, il y a deux copines qui écrivaient et puis qui n'écrivent plus... Il y avait des concerts, des voyages autour du monde, des Cosmopolitains à la pelle, des virées nocturnes, des weekend à la campagne, des chansons au coin du feu, des découverts à la banque, des rêves pleins la tête...

Et puis elles ont grandi, elles se sont rangées et maintenant elles vont devoir se séparer... Alors, pour avoir le sentiment d'être toujours là, juste à côté, tu sais si tu as besoin, passe donc, elles commencent un nouveau blog.
L'une en Picardie, l'autre en Francilie, chacune à la recherche de ce qui fait encore la beauté de sa nouvelle vie, vie de trentenaire, de mère au foyer, de femme nouvellement engagée, de prof affirmée, d'amie fidèle, toujours.

Ce blog est donc un vaste fourre-tout et un bordel assumé avec une seule contrainte : une photo par jour. Il s'adresse à elle, à elles, à eux, à vous et à moi. Entre donc.

jeudi 31 mars 2016

Jour #91


On déballe son panier Qui Toque.


On suit les étapes de la recette à quatre mains.


Et on déguste son saumon à l'orange avec satisfaction.

mardi 29 mars 2016

Jour #89


On fait des cadeaux en roulant des fesses et en interrompant le cours des collègues.

dimanche 27 mars 2016

Jour #87

Jour 3 (à Stockholm)

Puisque c'est le dernier jour et qu'on a déjà fait tout ce qu'on voulait (ou presque), on prend le petit déjeuner au lit, et son temps, du coup.


On va se balader sur l'île au musée, Skeppsholmen. Mais attention on ne rentre pas, dans les musées : soit parce qu'ils sont fermés, soit parce qu'on n'a pas envie.


On revient s'imprégner doucement du centre historique une dernière fois. Et parce que bien sûr, les traditions ont la dent dure, on ne part pas sans goûter le burger suédois (et une limonade poire-fleur de sureau). Barrels * Burger & Beer * avait un nom prometteur : il ne nous a pas déçus.


On s'achète deux dernières pâtisseries, sur le chemin du retour, qu'on jettera parce qu'on se rendra vite compte qu'en plus de la cannelle, les suédois adorent tout un tas d'épices immangeables et en foutent partout. Genre le gingembre.

On rentre. On ferme sa valise. On capture une dernière fois la lumière de cet appartement...


...et on décolle.

samedi 26 mars 2016

Jour #86

Jour 2 (à Stockholm)


Au matin du 2eme jour, on apprécie son petit déjeuner à la maison. Le yaourt au muesli attendait son heure.

On ne sort pas trop tôt, on sait bien que ce n'est pas la peine.
On embarquera donc, à Slussen, une fois le soleil bien levé, un paquet de mouchoirs fraîchement acheté, sur le petit bateau qui nous amènera sur l'île : celle de Djurgården.


On admire la vue sur le parc d'attraction Gröna Lund. Il faudra donc revenir fin avril.

Une fois débarqués, on se laisse mener par la foule. Et on se retrouve devant le musée en plein air, du XIXe siècle, Skansen. Ça tombe bien, il fait beau.


On prend le temps (beaucoup) de flâner entre les boutiques de briques rouges,


la (très) vieille église en bois,


les fermes authentiques, la boulangerie ancienne, les lits encastrés dans les murs, les chaises en bois sculpté, les ruches en plein air, les ours, les loups, les phoques, les élans. On a mal aux jambes. 

On quitte Skansen et on marche encore un peu vers l'est, jusqu'à Rosendals Trädgärd.
On sait bien qu'on ne sera pas déçus parce qu'on adore les serres, les verrières, les jardins.


On regarde les petites pousses et on passe commande. On mange le premier hareng de sa vie. 


Dans le décor tant aimé qu'est celui du jardinier.


On va, bien évidemment, après ça, partir à la conquête d'un dessert...


...sans canelle, toujours. Et on trouve le spécimen parfait de la viennoiserie roulée sucrée au chocolat noisette qui nous ferait vivre ici pour toujours.


On finira quand même par s'en aller, le coeur bien lourd, parce qu'il faut laisser la place. On jette un dernier coup d'œil à toutes celles qu'on aurait voulu emmener dans notre bagage...


À partir de là, on ne fait pas l'erreur (gravissime) de reprendre le bateau jusqu'à Susslen alors qu'on a prevu d'aller trainer les souliers du côté d'Östermalm. Non, non, non. 

On longe la berge jusqu'au Vasamuseet, on y entre à la rigueur s'il vous reste des forces et quelque esprit clair... (J'aurais tant voulu...)
Louer un vélo. Si, ça aurait été parfait de louer un vélo.

On continue comme ça (sans se perdre, sans confier la carte à l'homme, donc) jusqu'à la grande artère qui mènera aux rares boutiques ouvertes (résistantes du week-end de Pâques) au milieu des avenues chics et ordonnées de ce riche quartier.


Après s'être fait tirer le portrait raté au photomaton de l'Urban Outfitters, avoir acheté une petite carte pour chacun des  petits, un calendrier pour la maison, on se traîne jusqu'à notre point de ralliement. On fraude évidemment, on n'a plus d'argent.

On récupère au passage de quoi se substanter pour la soirée... On ne veut plus arpenter le pavé!

On s'allonge. On mange. On fait le tigre qui attaque avec les dents. On regarde Ciao Pantin. On se mouche (fort) mais pas parce qu'on pleure, parce qu'on est malade. On finit Ciao Pantin (seule).
On finit. Ciao Pantin(e). Donc.

vendredi 25 mars 2016

Jour #85

Jour 1 (à Stockholm)

On se reveille doucement dans son appartement suédois,


Et on découvre les premières images de Stockholm (de jour) par la fenêtre.


Noter que là-bas, quand on habite ce genre d'immeuble, on soigne son petit balcon avec des plantes et des guirlandes lumineuses (très important).

On embarque le rêne à la conquête du quartier, Södermalm.


Il faut choisir ses mets avec soin, on ne voudrait pas tomber sur de la cannelle, on déteste vraiment ça.


Chez Urban Deli, c'est joli, c'est soigné. On y achète le premier petit déjeuner.


Prendre de la distance, et tomber sur la petite maison scandinave qu'on imaginait rencontrer. Bonjour, enchantée.


On déambule dans les rues désertes, le nez au vent pour saisir l'air marin. On longe les bords d'eau pour atteindre le seul musée qu'on ne veut pas louper : le Fotografiska.


On note les noms : Auguste Sander, Robert Frank, Elliott Erwitt pour creuser la piste, à la maison. 


On monte jusqu'en haut et on veut s'attabler là, c'est si joli... 
Mais il n'est pas encore midi, alors...


...on passe doucement...

On va dans le vieux centre : Gamla stan.


On râle drôlement parce que, c'est bizarre, il n'y a personne nulle part, tout est fermé, mais regarde quand même, les couleurs des façades là, c'est Stortorget. Ah oui.


On s'arrête ça et là pour capturer les couleurs des vieux murs. Et puis on rate la relève de la garde au Palais Royal. Alors on lève le nez.



C'est l'heure de manger.
On fait demi-tour et on grimpe,



on grimpe,


on grimpe. On traverse, comme une parenthèse, Katarina Vastra Kyrkogata.



Et quand on contemple l'église Sainte-Catherine, on veut, c'est définitif, nous aussi, une petite tombe de terre, avec du fer forgé autour. Tu y penseras, n'est-ce pas?

Mais oui. On le fera. Maintenant, va.
Il faut déjeuner. Il est 13h passé. Tiens, voilà le Waynes Coffee. Après on ira un peu se reposer. 



 Alors se reposer.



On dort. Et on repart à la conquête du design suédois. On note encore des idées. On fait une wish list. Rentrer. 
On fait la queue devant des bocaux de légumes marinés pour manger suédois, vraiment.


Et on se régale, vraiment, des boulettes suédoises-purée-airelles de chez Meatballs for People. On en reveut mais on a déjà mal au ventre... Alors on va se coucher pour de bon. Pour demain.

mercredi 23 mars 2016

Jour #83


Celle qui n'avait pas dormi depuis quatre nuits entières et qui allait devoir, après une tournée générale chez le médecin, confier ses enfants malades. En chialer de désespoir.

mardi 22 mars 2016

Jour #82


Et juste avant de confier le petit malade à sa nourrice : s'arrêter un instant sur le petit oranger, refuge de la petite coccinelle... 
Et se dire avec le recul, qu'il ne lui manquait le jaune pour être aux couleurs de la Belgique.