Ce qu'on fait là. Toute l'histoire.



A l'origine, il y a deux copines qui écrivaient et puis qui n'écrivent plus... Il y avait des concerts, des voyages autour du monde, des Cosmopolitains à la pelle, des virées nocturnes, des weekend à la campagne, des chansons au coin du feu, des découverts à la banque, des rêves pleins la tête...

Et puis elles ont grandi, elles se sont rangées et maintenant elles vont devoir se séparer... Alors, pour avoir le sentiment d'être toujours là, juste à côté, tu sais si tu as besoin, passe donc, elles commencent un nouveau blog.
L'une en Picardie, l'autre en Francilie, chacune à la recherche de ce qui fait encore la beauté de sa nouvelle vie, vie de trentenaire, de mère au foyer, de femme nouvellement engagée, de prof affirmée, d'amie fidèle, toujours.

Ce blog est donc un vaste fourre-tout et un bordel assumé avec une seule contrainte : une photo par jour. Il s'adresse à elle, à elles, à eux, à vous et à moi. Entre donc.

samedi 30 avril 2016

Jour #121


Rentrer à la maison et se rendre compte que la nature a fait son oeuvre pendant l'absence.

vendredi 29 avril 2016

Jour #120

Jour 6 (en Provence)


Même si on avait décidé de ne rien faire, le dernier jour, comme l'Autre, on se laisse tenter par Ménebres.


On mange quelques pistaches parce que c'est tout ce qu'il reste dans le frigo, et oui, on rentre demain.


On fait la frileuse au bord de l'eau.


On prend les derniers coups de soleil. 
On finira par dire au revoir à tout le monde autour d'un verre de champagne et d'une partie de foot endiablée.
Evidemment, on ne veut plus partir.

jeudi 28 avril 2016

Jour #119

Jour 5 (en Provence)


Revoir du paysage familial chez le cousin à l'Isle-sur-la-Sorgue et y passer sa journée, à table.

mercredi 27 avril 2016

Jour #118

Jour 4 (en Provence)


On arpente le Colorado provençal de Rustrel entre forêt aux odeurs de pins, chemins jaunes, orange, rouges d'ocre et roches vertigineuses. 3km8 ensemble, à monter, descendre, sauter, enjamber, regarder la vue, parler du Colorado (le vrai), regarder le petit mener, sentir le poids de l'autre petit dans le dos, parler des copains, s'arrêter regarder les papillons...


Finir, quand même, par récupérer au soleil (en soutien gorge).

mardi 26 avril 2016

Jour #117

Jour 3 (en Provence)


Il fallait découvrir Gordes. C'est le guide qui le disait. On y est allés. On a cligné des yeux tellement c'était beau.


C'était le marché. On a acheté des fraises (encore), des tomates et du pain. Je n'ai pu prendre que le ciel en photo, partout ailleurs, il y avait du monde.

Au lieu de rentrer, on a continué la route.
On a mangé dans la voiture : les fraises, les tomates et le pain.



On s'est lancé dans l’ascension du chemin de la Fontaine-de-Vaucluse. Sur les traces de Pétrarque il y a 678 ans. Sur les traces de ma jeunesse il y a 7 ans. J'ai retrouvé le moulin paisible. Les cliquetis des gouttes d'eau dans la Sorgue. Les herbes vertes, comme un jardin, sous l'eau transparente. Et la douceur de l'air.


Et la douceur des miens.

lundi 25 avril 2016

Jour #116

Jour 2 (en Provence)

Le matin, on reprend un équilibre alimentaire en se remettant aux céréales suédoises.

On file ensuite randonner dans la forêt des Cèdres.


On a voulu faire le chemin vert (le plus long, et donc logiquement le plus dur), on a jamais trouvé le chemin vert. Du coup, on a fait le chemin bleu : celui pour les handicapés (mais adapté à ceux qui ont des enfants, aussi, du coup). On décide que si c'était à refaire, on ferait le chemin jaune.

On a vu un joli panorama, c'est haut, c'est beau.


On a vu des cabanes de sorcières, des cabanes d'ogres, des cabanes de loup, si, si, je t'assure Maman, les loups aussi vivent dans des cabanes.
On a vu des arbres en forme de lyre. C'était poétique.


On a porté le plus petit mais aussi le plus grand, qui est tombé en sautant.

L'après-midi, on a mérité une pause lecture.


Et puisqu'on était parti sur une thématique littéraire, on est allés rendre visite à Camus à Lourmarin.


Au bout du château de Lourmarin, il y a un cimetière. Dans ce cimetière, il y a Camus (et Bosco aussi, mais lui, je le connais moins, il est plus discret).

J'ai amené tout le monde là-bas (à pied), du coup, on avait une jolie vue sur le village.


J'ai pris une photo de la porte. J'ai dit à Maxime de ne pas bouger.


Une fois dans le cimetière, on était une dizaine à chercher Camus. Où est Camus?

Je me suis dit que ça devait bien le faire marrer de se planquer comme ça et de voir toutes ces bandes de cons plisser les yeux devant chaque pierre tombale.

J'avais la culotte qui me rentrait dans les fesses. J'ai pas osé y toucher par respect pour les morts. Je voulais avoir l'air élégante, sans doute.

J'ai trouvé tout de suite Henri Bosco. Il faisait pas son précieux, lui. Il s'est laissé découvrir facilement.


Le petit garçon du groupe est venu nous chercher. Ils l'avaient trouvé finalement.
On s'était fait avoir : il ne fallait pas chercher Camus avec les yeux mais avec le nez. Ca sentait l'iris, le romarin, la sauge et bientôt la lavande : c'était bien là. Comme un jardin provençal.


Je l'ai trouvée belle, cette tombe. Je me suis rappelée qu'il était beau, lui aussi.

Je me suis dit qu'il avait copié mon idée, dis donc...

J'ai fait mettre son doigt au gosse (le mien, pas l'autre) dans chacune des lettres : il les a toutes lues.


J'ai demandé au bonhomme là-dessous de m'aider un peu. De me donner un petit coup de pouce. Ou alors, si c'est trop tard pour moi, faudrait donner du génie au petit.

Celui qui, au pied de la tombe, apprivoisait une fourmi, bien fier de lui.

Et puis, on est parti, on ne voulait pas trop déranger.
En filant, je me suis retournée, quand même, je sais pas trop pourquoi.

dimanche 24 avril 2016

Jour #115

Jour 1 (en Provence)

Le matin, on va au marché de Coustellet acheter des fraises d'ici et on les mange sans même les laver, sans même les sucrer, sans même les équeuter.


Et puis, après un bain de soleil inespéré (le premier), on part découvrir Bonnieux, ville du logis.


On tombe (c'était prévisible) sous le charme des petites écoles colorées,


On signe pour le règne de la feuille de figuier dans le ciel (pour le reste de notre vie),


Bon, il faut bien le dire aussi, on fait connaissance avec le Mistral (qu'on ne connaissait pas et qu'on sous-estimait...),


On grimpe (quand même) jusqu'en haut, pour admirer la vue. 


Et on redescend, jusqu'en bas, pour ré-admirer la vue.


On trouve encore la force d'expliquer le pourquoi du comment d'un pont romain antique, à l'enfant Romain qui s'étonne de cette lubie de construire des ponts en son nom mais bon... pourquoi pas... On passe dessous, on s'éclabousse, on met un pied dans l'eau, on se fait gronder, on se fait pipi dessus, on monte sur un rocher, on repart... C'était le pont Saint-Julien.

On terminera par tomber dans les bras d'un vin blanc local qui finira de nous convaincre sur les bienfaits des saveurs de ce premier jour.


vendredi 22 avril 2016

Jour #113


Selfie décoiffés allongés sur un filet de trampoline.
S'en foutre bien des valises à préparer.
Charger quand même l'appareil photo.
Être optimiste.

jeudi 21 avril 2016

Jour #112


Celui qui pissait dans le lac, qui s'isolait pour manger sa glace tranquille, qui venait chercher sa mère pour faire du trampoline "comme quand j'étais petit Maman tu te rappelles?"


Celui qui était assez grand pour dire "gâteau" mais pas encore prêt pour regarder la sorcière tout seul, et qui se cachait derrière son frère, du coup.

mercredi 20 avril 2016

Jour #111


Celui qui se faisait vacciner, qui dévoilait une otite et qui récupérait, dans le trampoline, avec des cheveux électriques, du coup.

mardi 19 avril 2016

dimanche 17 avril 2016

Jour #108


Regarder un film français pathétique et essayer de se remettre sur les rails, du coup.