Ce qu'on fait là. Toute l'histoire.



A l'origine, il y a deux copines qui écrivaient et puis qui n'écrivent plus... Il y avait des concerts, des voyages autour du monde, des Cosmopolitains à la pelle, des virées nocturnes, des weekend à la campagne, des chansons au coin du feu, des découverts à la banque, des rêves pleins la tête...

Et puis elles ont grandi, elles se sont rangées et maintenant elles vont devoir se séparer... Alors, pour avoir le sentiment d'être toujours là, juste à côté, tu sais si tu as besoin, passe donc, elles commencent un nouveau blog.
L'une en Picardie, l'autre en Francilie, chacune à la recherche de ce qui fait encore la beauté de sa nouvelle vie, vie de trentenaire, de mère au foyer, de femme nouvellement engagée, de prof affirmée, d'amie fidèle, toujours.

Ce blog est donc un vaste fourre-tout et un bordel assumé avec une seule contrainte : une photo par jour. Il s'adresse à elle, à elles, à eux, à vous et à moi. Entre donc.

vendredi 28 août 2015

Jour #240


Preparer l'hiver, rencontrer l'homéopathe, l'homme épatant.

jeudi 27 août 2015

Jour #239


Obtenir le vendredi après-midi à la force du cerveau.
À cœur vaillant rien n'est impossible.

lundi 24 août 2015

Jour #236


Se faire emmener au bout de l'aube par la main : Reese Witherspoon, Wild.
Envies de grands espaces. Puissance de l'amour maternel.


dimanche 23 août 2015

Jour #235


La journée en pyjama, les premières photos du petit Romain et les danses endiablées à quatre.

vendredi 21 août 2015

jeudi 20 août 2015

Jour #232


Le calme avant la tempête : massage californien avant retour précipité chez nous.

lundi 10 août 2015

vendredi 7 août 2015

Jour #219


Les seuls mots dits devant lui parce que je n'ai pas eu le cran de lire mon texte.

*
Ne pleurez pas si vous m'aimez
Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté.

Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous les sommes toujours et le serons à jamais.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez si vous le souhaitez, souriez si vous le souhaitez, pensez à moi si vous les souhaitez.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été
Sans emphase d'aucune sorte, sans aucune trace d'ombre.

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé,
Pourquoi serais-je hors de votre pensée?
Simplement parce que je suis hors de votre vue?
Je vous attends, pas tout de suite quand même!
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

Et peut-être que là où je serais, il y a un club de pétanque et, des amis qui y sont déjà et qui m'attendent.
Vous voyez, tout va bien.
Je ne vous dis pas adieu, juste au revoir. Arriverderchi.

mardi 4 août 2015

lundi 3 août 2015

Jour #215


Penser qu'on se protège de la tristesse comme du soleil : sous un chapeau.

dimanche 2 août 2015

Jour #214


Penser très fort à mon grand-père et ses yeux bleus, fermés.

*
"Elle avait de grands yeux verts, très beaux, avec des paillettes d'or sur le pourtour de leur iris. Je me souviens d'avoir pensé que les yeux n'ont pas d'âge, et que l'on meurt avec ses yeux d'enfant, toujours, ses yeux qui un jour se sont ouverts sur le monde et ne l'ont plus lâché."
Le Rapport de Brodeck, Philippe Claudel.